17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie : l’Egalité n’attend plus !
Le Parti de Gauche s’engage en faveur de l’égalité des droits pour les personnes LGBT : lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transgenres.
Le programme du Front de Gauche « L’humain d’abord » propose un projet de République sociale, universaliste et émancipatrice, fondée sur l’intérêt général, la laïcité et l’égalité des droits pour tous les groupes discriminés par l’Etat ou par la société, dont les personnes LGBT. La crise économique aggravée par l’Europe austéritaire est le terreau des idéologies du rejet de l’autre, au mépris des solidarités collectives. Dans ce contexte, le Front de Gauche est un rempart contre les positions réactionnaires, inégalitaires, patriarcales et homophobes que partagent sans complexe l’UMP et le FN. La défaite de Sarkozy, le 6 mai, a certes ouvert l’espoir d’une société d’égalité des droits mais avec quel contenu et quel calendrier ?
Les candidats du Parti de Gauche s’engagent, s’ils sont élus députés, à faire voter une loi d’égalité des droits et de lutte contre toutes les discriminations, d’ici le 4 août 2012, date anniversaire de l’abolition des privilèges. Cette loi permettra notamment de garantir l’égalité réelle : liberté de déterminer son identité de genre à l’état civil, mariage pour tou-te-s, droits sociaux du Pacs, droits des couples étrangers et binationaux, asile, homoparentalités (ouverure de l’adoption par les couples homosexuels et de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes ayant un projet parental), non discrimination systématique pour le don du sang, et en faveur de politiques actives contre les discriminations à l’école, au travail, dans l’accès au logement, dans l’espace public et sur Internet…
Le Parti de Gauche s’engage à s’opposer aux politiques d’austérité, qu’elles soient « de droite » ou « de gauche » parce qu’elles rendent illusoire toute égalité réelle pour les LGBT. Il n’y aura pas d’avancées effectives sans engagement de l’Etat et des services publics. Autrement, comment lutter contre l’homophobie ou la transphobie à l’école ou au travail, sans en donner les moyens à l’Education et aux Inspections du travail, et sans défendre l’unité du Code du travail (la loi supérieure aux contrats) ? Quelles actions de santé sexuelle possibles, préventions et soins, sans allouer des moyens à la santé publique et sans abroger immédiatement les franchises médicales? Comment faire valoir ses droits sans moyens pour la Justice?
Au Front de Gauche, nous faisons le choix d’une autre politique, celle des « Jours heureux » pour toutes et tous!