Travailleurs détachés : Pervenche Bérès cède aux lobbies, à quoi bon la réélire ?

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Une mascarade de vote a eu lieu le 15 avril 2014 au Parlement européen à propos de la nouvelle directive des travailleurs détachés.

Au final, par rapport à la directive de 1996, « il faut que tout change pour que rien ne change », puisque le mécanisme central de solidarité entre donneurs d’ordres et sous-traitants, seul à même de contrecarrer le dumping social et l’exploitation des salariés détachés, a été vidé de son contenu.
Je tiens à souligner que ce recul s’est opéré sous la tutelle de certains euro-parlementaires et notamment Madame Pervenche Bérès, du Parti socialiste. En effet, en sa qualité de Présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, elle a donné son accord pour que le mécanisme ne s’applique qu’à un seul sous-traitant et seulement au secteur de la construction.

C’est avec ce type de comportement autocratique et méprisant qu’il faut rompre le 25 mai, lors des élections européennes. Madame Bérès, qui remplace Harlem Désir en tête de liste Ile-de-France, souhaite être encore réélue au Parlement européen. À quoi bon ? Pour continuer à martyriser les salariés qui souffrent de la concurrence exacerbée entre mains d’œuvre des différents pays ?

J’appelle chacun, au contraire, à dénoncer, par le vote Front de Gauche, le syndrôme de Stockholm dont sont frappés si souvent certains élus européens, comme Madame Pervenche Bérès, et qui les conduisent à épouser, une fois élus, les préconisations oligarchiques de la technocratie européenne soumise aux lobbies, aux multinationales et aux marchés financiers.