Le jeu de rôle entre l’UMP et le PS
Manuel Valls a réagi hier soir à la tribune de Nicolas Sarkozy.
Pour lui, ce qu’il faut changer dimanche c’est le bilan de Nicolas Sarkozy. Il a raison : les électeurs doivent donc refuser leur voix aux partis proches de M. Sarkozy qui a conçu le TSCG avec Mme Merkel et au parti de M. Hollande qui l’a signé.
Il a critiqué M. Barroso. Il a raison, il faut donc sanctionner les partis des groupes PPE et PSE qui se sont accordés pour le nommer président en 2004.
Il a critiqué « les politiques conservatrices qui ont mené l’Europe à l’échec dans les domaines de la croissance et de l’emploi ». Il a raison il faut donc sanctionner les libéraux de droite et les socio-libéraux qui en sont responsables conjointement au parlement européen et à la tête des gouvernements où ils appliquent la même politique d’austérité et de l’offre.
La vérité c’est que cette politique est le fait depuis des années des amis de Nicolas Sarkozy comme de M. Hollande. D’ailleurs tous ceux-là soutiennent le traité transatlantique en cours de négociation entre la commission et les Etats-Unis.
Dimanche le vote pour le PS de Martin Schultz ou pour l’UMP de Jean-Claude Junker sera réellement du pareil au même. Le reste est du mauvais théâtre
Un seul candidat à la présidence de la commission européenne refuse la camisole libérale des traités européens : le nôtre, Alexis Tsipras.
Un seul vote s’oppose à l’Europe austéritaire : le bulletin Front de Gauche