Vote sur le projet d’accord transatlantique à l’Assemblée : les faussaires et la sentinelle
Jeudi 22 mai, à l’Assemblée nationale, les masques sont tombés. Le groupe socialiste et le gouvernement ont fait le choix d’adopter une coquille vide en guise de résolution européenne sur le projet d’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis.
Ce texte adopté est une forfaiture. Détournant l’initiative des parlementaires Front de Gauche, les socialistes ont vidé le texte initial de tout contenu contraignant.
Exit la suspension des négociations, dehors la suppression des tribunaux d’arbitrages entre états et investisseurs, la ministre Fleur Pellerin reconnaissant pourtant en séance que ce sont des « mécanismes qui servent à protéger les entreprises ». Quant à la ratification du traité par le Parlement français, la ministre s’est contentée de faire inscrire qu’il s’agit d’un accord mixte pour ne pas avoir à écrire noir sur blanc que le Parlement national devrait se prononcer en dernier ressort !
Le gouvernement et les siens sont des faussaires. Ils couvrent leur soumission à l’Union Européenne et au règne du marché roi par des salmigondis de surface pour tromper le peuple qui est appelé aux urnes.
Et pendant qu’ils dépouillent le peuple de sa souveraineté, le FN fait le guet. Marion Maréchal Le Pen, en sentinelle du système, s’est ainsi abstenue au moment du vote.
Pour faire barrage au projet d’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, dimanche 25, un seul vote : le vote Front de Gauche