La crise de régime s’accélère
La démission de Jean-François Copé illustre un peu plus la décomposition politique des partis institutionnellement majoritaires dans le pays.
Ces mêmes responsables aux intérêts toujours plus liés à ceux du monde des affaires et de l’oligarchie financière ne sont-ils pas les mêmes qui demandent depuis des années des efforts aux français ? L’affaire Bygmalion, qui dissimule a minima une fraude au financement de la campagne présidentielle, est du coup encore plus dévastatrice pour le monde politique.
A la crise sociale s’ajoute ainsi une crise rampante de régime dont le rythme des pics éruptifs, qu’ils se nomment Cahuzac ou Copé, s’accélère.
Après les résultats des Européennes voilà une autre confirmation que les abimes ne sont pas loin. Il revient à ceux qui portent un projet réellement alternatif à l’enfer néolibéral de l’éviter. Cela commence, en l’espèce, par une rupture avec le régime de la 5ème République qui légitime tous ces excès.