Le Parti de Gauche soutient la lutte des ouvrières de Latelec

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Depuis le 19 juin, deux ouvrières tunisiennes de l’entreprise Latelec, qui appartient au groupe français Latécoère, sont entrées en grève de la faim pour protester contre leur licenciement abusif. Elles sont massivement soutenues par les salarié-e-s de l’entreprise qui ont démarré le 2 juillet une grève reconductible, pour 80% d’entre elles, afin d’obtenir la réintégration de leurs camarades.

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Le seul crime de Sonia Jebali, Monia Dridi et de leurs camarades est d’avoir exigé le respect du droit du travail tunisien, régulièrement bafoué par Latelec qui leur imposait notamment des semaines de 60 heures payées 40. Reprenant à leur compte les objectifs de la Révolution Tunisienne, elles ont créé dans leur usine Latelec de Fouchana au sud de Tunis, un syndicat affilié à l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). En représaille, le groupe français Latécoère, propriétaire de l’usine, avait en 2012 relocalisé temporairement l’activité en France, le temps de licencier ses fondatrices, avant de remettre en marche la production en Tunisie.
Les grévistes de la faim sont aujourd’hui dans un état critique, et Sonia Jebali est sous la menace de séquelles physiques irréversibles. Il est inadmissible que le gouvernement français tolère de tels agissements de la part de l’entreprise Latécoère, qui détruit des travailleurs dans la plus totale impunité.

Le Parti de Gauche appelle ses militants à participer au

rassemblement de soutien aux ouvrières de Latelec devant le siège du syndicat patronal de la métallurgie :

Jeudi 10 juillet, à partir de 18h30

56 avenue de Wagram (métro Ternes)