François Hollande complice des crimes du gouvernement israélien

En dépit de la lâche abstention du  gouvernement Valls,  les Nations unies ont condamné l’intervention israélienne à Gaza.

Pour sa part, le gouvernement français poursuit une politique de répression contre les manifestations qui exigent la fin de l’intervention militaire.  Il encourage de ce fait le gouvernement de droite et d’extrême droite israélien à utiliser tous les moyens d’intervention qu’il juge nécessaire dans sa conception de la sécurité.  Ainsi se trouvent approuvés les massacres perpétrés par l’armée israélienne, jusqu’en dans des écoles de l’ONU dans lesquelles des Gazaouis avaient trouvé refuge, et maintenant également en Cisjordanie !

Le gouvernement israélien cherche une nouvelle fois à briser la résistance du peuple palestinien face à la colonisation, à l’apartheid, au blocus, à l’arbitraire dont il est victime. Pour que cesse cet acharnement sur la population de la part de l’Etat colonial, le Parti de Gauche, avec une vingtaine d’organisations, membres et non membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), avait appelé à manifester pacifiquement samedi 26 juillet. La préfecture, sans même avoir discuté avec les organisations pour déterminer un parcours, et les conditions de manifestation, a interdit la manifestation.

Il est clair pour le Parti de Gauche que Manuel Valls et François Hollande, qui ont pris cette décision, cherchent à provoquer des violences, en empêchant les citoyens d’exercer leur liberté d’expression. Il est illégitime d’interdire une manifestation de solidarité avec un peuple bombardé, colonisé, privé de ses droits. Alors que la manifestation de mercredi à l’appel du CNPJDPI avait été autorisée, le Parti de Gauche dénonce la tentative du gouvernement de diviser le mouvement de solidarité. Pour lui il y a les bons manifestants, qu’on autorise à défiler, et les mauvais manifestants, qu’on interdit sous le prétexte fallacieux qu’ils ne seraient pas capables d’organiser une manifestation pacifique.

C’est pourquoi samedi 26 juillet, le Parti de Gauche participera à la conférence de presse des organisations qui avaient appelé à la manifestation et sera représenté par des observateurs à la manifestation. Si la préfecture accepte la proposition de ces organisations de transformer la manifestation en rassemblement, le PG appelle tous les militants à s’y rendre.

Enfin, le Parti de Gauche s’engage pour que la mobilisation s’amplifie afin d’obliger le gouvernement français à prendre des sanctions fortes et contraignantes vis-à-vis du gouvernement israélien. Il enjoint l’ensemble des organisations du CNPJDPI à se mobiliser unanimement et avec toutes les organisations démocratiques impliquées pour accompagner et faire grossir la mobilisation populaire.