Solidarité avec les étudiants mexicains
L’état de Guerrero, où ont disparu 43 étudiants, fait face à un système de collusion du personnel politique avec les narco-trafiquants et un consensus pour éliminer les leaders sociaux dérangeants. Il ne s’agit pas d’un cas isolé qui lierait un maire local à des bandes mafieuses. Cette situation relève d’un climat général d’impunité et du silence complice des principales autorités nationales et des partis politiques, qui participent en cela à ce morbide consensus.
Les étudiants de AYOTZINAPA représentent un des dernières combat pour la défense d’une éducation publique, laïque et gratuite dans un pays où la fabrique de la violence, de l’exclusion et de l’appauvrissement des populations s’allie au narcotrafic. Ils sont le symbole de la résistance face aux politiques néoliberales qui cherchent à faire de l’éducation un nouveau marché.
L’état de droit se trouve aujourd’hui au fonds d’une fosse commune avec les 43 étudiants. Ces derniers se sont battus pour tous. Il faut les retrouver et que justice soit faite.
Le Parti de Gauche apporte sa solidarité aux familles des 43 et se joint au rassemblement du dimanche 19 octobre 17h au Trocadero à Paris pour demander au gouvernement Mexicain que les crimes et violences dans cet État du Sud Ouest du pays ne restent pas impunis. Il y sera représenté par Christian Rodriguez co-secrétaire de la commission Amérique Latine du Parti de Gauche