Pour que vive la Société Coopérative des salariés du Groupe Nice Matin
Le Parti de Gauche se félicite de l’émergence du projet de Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) portée par les salariés du Groupe Nice Matin. Après les PILPA, ou les FRALIB, c’est une nouvelle démonstration de la volonté des salariés de prendre en main leur avenir, en devenant les dirigeants de leur entreprise, de leur outil de travail, confirmant ainsi que l’entreprise n’est pas une incantation désincarnée mais bien d’abord et avant tout un collectif humain.
Les salariés ont à présent bouclé leur « tour de table » financier de leur projet et déposé leur offre de reprise, qui est largement la mieux disante socialement avec seulement 150 suppressions de postes par départs volontaires sur 1100 salariés contre plusieurs centaines pour les autres repreneurs potentiels.
Leur démarche coopérative est d’autant plus intéressante qu’elle se propose d’associer les lecteurs au conseil de direction de leur coopérative. Si leur projet aboutissait, ce serait la première reprise coopérative d’une entreprise d’information de Presse Quotidienne Régionale (PQR) et offrirait ainsi un exemple en matière d’indépendance économique et politique de la presse écrite. L’information est un enjeu de premier ordre dans nos démocraties et une question fondamentale dans le projet de 6èmeRépublique porté par le Parti de Gauche.
Ainsi, le Parti de Gauche espère que le Tribunal de Commerce de Nice saura faire le pari de l’intelligence et d’un projet à long terme pour le Groupe Nice Matin et interpelle le gouvernement pour qu’il apporte son soutien effectif à ce projet.