Des dizaines d’établissements sortis de l’éducation prioritaire
La mise en œuvre de la réforme de l’éducation prioritaire portée par Najat Vallaud Belkacem va priver de leurs moyens des dizaines d’établissements scolaires.
À Paris, Toulouse, Bègles, Harfleur, Dijon, Clichy la Garenne, Mâcon, Pont Évêque etc., la sortie de collèges du dispositif de l’éducation prioritaire entraîne avec elle celle de nombreuses écoles. Dans la capitale par exemple, une quarantaine sont concernées.
Dans chaque académie, les recteurs établissent actuellement la carte des nouveaux Réseaux d’éducation prioritaire (REP). Un exercice comptable, réalisé dans le cadre d’une enveloppe contrainte affectée par le ministère.
Une fois de plus, loin des discours sur la « priorité » censée être accordée à l’école, l’austérité s’impose. Très concrètement les conditions d’apprentissage de milliers d’enfants, avec des classes plus nombreuses à la rentrée 2015, seront dégradées.
La politique éducative doit répondre aux besoins scolaires. Elle ne peut consister à déshabiller Paul pour habiller Jacques. L’intérêt général doit l’emporter sur les logiques budgétaires.
Le Parti de Gauche exprime toute sa solidarité aux enseignants et aux parents qui se battent pour le maintien des moyens de leurs écoles et participe à leurs côtés aux mobilisations organisées ces derniers jours partout en France.