L’heure de la démocratie doit sonner!
Le Parti de Gauche exprime sa plus vive inquiétude quant à la situation politique et sociale et au climat délétère que vit le Gabon depuis plusieurs semaines.
Une atmosphère particulièrement violente s’installe depuis l’interdiction d’un meeting organisé par le front uni de l’opposition dans le quartier Rio à Libreville le 20 décembre, malgré les appels au calme notamment lancés par l’ONU et son invitation à renouer le dialogue entre le gouvernement, la société civile et les partis d’opposition. Comme au Burkina, où le peuple s’est soulevé pour empêcher que Campaoré se maintienne au pouvoir de façon indéfinie, le peuple gabonais veut en finir avec la famille Bongo
Après l’arrestation de journalistes, d’étudiants, de syndicalistes et des menaces à l’encontre des leaders du front uni de l’opposition, le gouvernement gabonais a fait tirer sur la foule venue braver l’interdiction de manifester,causant la mort de 3 manifestants et faisant plusieurs blessés!
Cette violence est inacceptable! C’est pourquoi le PG avait interpellé l’ambassade du Gabon à Paris et l’ambassade de France à Libreville quant au risque d’embrasement qu’induisaient les provocations du pouvoir gabonais,
Le Parti de Gauche appelle le gouvernement français à faire pression sur Ali Ben Bongo afin que les droits humains les plus élémentaires soient respectés au Gabon et que le peuple gabonais puisse prendre son destin en main en tournant la page d’un système dynastique hors d’âge.
Le Parti de Gauche réitère son soutien absolu aux acteurs de la société civile gabonaise dans leurs luttes pour la démocratie.