En décidant de procéder à une coupure de liquidité, la BCE prend le risque d’une déflagration dans la zone euro.
Elle exige en réalité du gouvernement Tsipras qu’il respecte le mémorandum qu’il vient de dénoncer.
La BCE foule ainsi du pied la souveraineté du peuple Grec.
François Hollande doit maintenant choisir : se soumettre une fois encore comme lors de sa signature du TSCG ou soutenir le gouvernement Grec.
Nous attendons de lui qu’il dénonce ce coup de force de la BCE lors de sa conférence de presse.
Le moratoire de la dette grecque est l’unique solution immédiate. Elle devra être suivie d’une conférence européenne sur les dettes souveraines.
Le Parti de Gauche va dans les heures à venir faire des propositions de mobilisations unitaires urgentes de soutien au peuple Grec et contre la décision de la BCE