La dénonciation d’une fresque sexiste soulève une campagne de harcèlement

Cette semaine l’association féministe, Osez le Féminisme a dénoncé la fresque qui représentait un viol collectif sur les murs de la salle de garde de l’hôpital de Clermont Ferrand. Celle-ci ayant été diffusée sur les réseaux sociaux pour illustrer la lutte des médecins contre la Loi Hôpital de la ministre Marisol Tourraine. Depuis, l’association est prise pour cible par des médecins, et les deux portes paroles ont été harcelées par téléphone et sur les réseaux sociaux.

La représentation d’un viol collectif constitue une atteinte à la dignité de la femme, et plus encore l’incitation au viol est un délit. Les médecins qui ont organisé une campagne de harcèlement et d’intimidation en réponse à la dénonciation de cette fresque se rendent également coupables d’un délit.

La lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes est permanente et il est nécessaire de dénoncer toutes les violences. Une des batailles qui n’est pas encore gagnée est de reconnaître l’ampleur des violences faites aux femmes et les médecins ont leur part à prendre dans les luttes contre les violences. Or comment peuvent-il le faire quand ils ne reconnaissent pas une relation sous la contrainte pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un viol, c’est-à-dire un crime.

Le Parti de Gauche, qui est un parti féministe, apporte tout son soutien et sa solidarité envers les association féministes, et plus particulièrement aux deux militantes d’OLF victimes de harcèlement de la part de ces médecins. Pour nous, il est fondamental de continuer à lutter contre toutes diffusions d’images stéréotypés ou tout autres propos, images dégradantes, sexistes et dangereuses.

Ce cas nous prouve une fois plus la nécessité du combat féministe! Plus que jamais ne lâchons rien!