Un 1er mai violent et très loin des questions sociales
Loin d’un prétendu désaccord de fond entre Jean-Marie Le Pen et elle, et devant un public clairsemé, Marine Le Pen a livré aujourd’hui un discours classique d’extrême droite se concentrant contre l’immigration et la « menace islamiste ».
En plus d’une heure, elle n’a jamais évoqué les inégalités sociales qui se creusent dans le pays, les 5,6 millions de chômeurs, les 8 millions de pauvres, les bas salaires, les loyers trop élevés, etc.
Elle n’a pas dit un mot contre la fraude et l’évasion fiscale qui représentent pourtant plus de 80 milliards d’euros. Peut être craignait-elle que les récentes révélations de la presse sur l’argent caché par son père en Suisse ne lui reviennent au visage ?
Enfin, le Parti de Gauche condamne sans réserve les pratiques violentes du Front National contre l’action symbolique des Femen. Occupant un appartement privé, dont la porte aurait été défoncée par les nervis de Mme Le Pen, les féministes avaient le droit de faire savoir leur désaccord avec les idées du FN sans subir un tel déchainement de violence.