Face à l’intransigeance et au chantage permanent du FMI, de la BCE et des gouvernements européens, le Premier Ministre Grec a refusé tout ultimatum et a décidé de convoquer un référendum pour redonner la parole aux peuples.
C’est un acte totalement légitime et profondément démocratique qui constitue un évènement dans la lutte des peuples d’Europe qui refusent de se laisser écraser par les puissances financières.
Le choix proposé par le gouvernement Syriza est de refuser de céder au chantage de l’austérité sans fin en restant pleinement partie prenante d’une construction européenne.
La résistance du peuple grec et de son gouvernement est un encouragement pour tous ceux qui se battent en Europe contre l’austérité et les politiques de régression sociale
C’est la grande peur des gouvernements totalement soumis à la finance et qui sont obsédés par les réductions des déficits publics, la destruction des acquis sociaux, au mépris des besoins collectifs et du respect de l’environnement.
Par les pressions financières, par l’asphyxie de l’économie grecque, c’est un véritable « coup d’Etat financier » que les institutions européennes veulent imposer contre la souveraineté du peuple grec et le gouvernement Syriza.
François Hollande prétend être « disponible au dialogue » mais cela suppose d’abord d’arrêter de cautionner le chantage des institutions européennes qui prétendent que le refus de l’austérité entraîne la Grèce hors de la zone euro.
Le Front de Gauche se situe aux côtés du peuple grec et de son gouvernement. Les prochains jours sont un moment crucial pour l’avenir de la Grèce et de l’Europe. Il est vital de développer les plus larges initiatives populaires dans tout le pays dans le cadre de la semaine d’action européenne du 29 juin au 6 juillet : rassemblements, manifestations, initiatives publiques, action symboliques, votations citoyennes…Nous appelons à la manifestation unitaire jeudi 2 juillet qui partira de Bastille à 18h30.