La question centrale est la dette

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Le gouvernement Grec a fait connaître hier soir ses propositions.

Ce matin, comme à chaque fois depuis des semaines, la propagande médiatique se déchaine : Tsipras aurait capitulé, cédé, renoncé etc…Tout est fait pour humilier la Grèce.

Pourtant, face à un véritable blocus financier visant à mettre le pays à genoux et sans autre rapport de force que son peuple, la Grèce résiste pied à pied. Les propositions comportent certes des concessions. Beaucoup sont d’ailleurs graduées dans le temps et conditionnelles à la situation économique. Mais l’essentiel est ailleurs : elles sont assorties d’une réforme fiscale qui taxe les hauts revenus et surtout d’une aide financière importante et d’un rééchelonnement de la dette.

En maintenant coûte que coûte cette revendication centrale sur la table, Tsipras n’agit pas seulement pour la Grèce mais pour tous les peuples étranglés par la dette. Le gouvernement Grec maintient ainsi son refus du mémorandum et fait face au désordre austéritaire.

D’ici dimanche,  la bataille va se dérouler sur ce point que Berlin semble déjà vouloir refuser. S’il veut respecter ses déclarations récentes, François Hollande devra, cette fois, choisir nettement son camp.