NON à la discrimination syndicale à la SNCF OUI à la défense du service public
La CGT SNCF à Marseille se mobilise contre la radiation d’un de leurs camarades. 500 personnes sont attendues ce jeudi pour dire « stop » à une campagne de répression violente dont ils sont victimes.
Au-delà des faits reprochés à ce cheminot, ce sont bien les organisations syndicales dites ’d’opposition » (la CGT et SUD rail) qui sont l’objet d’attaques répétées de la part de leur direction et d’un gouvernement pressé de mettre en place une réforme libérale.
La transformation sociale, environnementale attendue par nos concitoyens ne pourra se faire en supprimant 20 000 postes de cheminots d’ici 2020, venant s’ajouter au 25 000 supprimés depuis 2003, en application des contre-réformes libérales européennes.
Pendant ce temps, Monsieur Hollande ose évoquer une possible inversion du chômage. Le ministre du transport n’hésite pas à parler de contrôle au faciès pour permettre plus de sécurité dans les trains.
La loi Macron se veut productiviste et anti-écologiste en accélérant la mise en circulation des cars en substitution des trains intercités. Et monsieur Rabsamen dit regretter n’avoir pu aller plus loin sur la réforme du droit du travail.
Comme l’ont prouvé les cheminots CGT de Lorraine, la lutte peut faire reculer ces projets nocifs pour l’équilibre du territoire comme pour l’environnement.
Le Parti de Gauche affirme la nécessaire désobéissance aux directives européennes et l’indispensable utilité d’un service public garant du développement écologique sur l’ensemble de notre territoire et d’un maintien du savoir faire en matière ferroviaire.
Le Parti de Gauche apporte son soutien aux cheminots de toute la France et en particulier, en ce jeudi noir, aux cheminots de Marseille et Nice engagés dans une large mobilisation.