Austérité d’abord, citoyenneté ensuite
Précipitée après les attentats du 11 janvier, la rentrée de l’enseignement moral et civique (EMC) se fait dans le plus grand désordre : aucune ressource pédagogique disponible, absence de formation des enseignants… La politique de l’éducation ne peut se résumer à une opération de communication.
Mais au reste s’ajoute le mépris de classe puisque aucun horaires pour les élèves de la voie technologique au lycée n’est prévu. Sont-ils déjà de futurs citoyens de seconde zone ? Avec le PS, l’austérité triomphe de tout, y compris de l’apprentissage de la citoyenneté et de la laïcité à l’école.
Enfin, l’évaluation par compétences laisse craindre une approche conduisant à contrôler des comportements lorsque sera mesurée par exemple la capacité des élèves à « s’engager et assumer des responsabilités dans l’établissement ». L’EMC serait alors contraire à la mission émancipatrice de l’école.