Une machine totalitaire au service du libre échange
Quand les peuples votent « mal » à un référendum, ils les refont voter ou contournent leur souveraineté. Quand les peuples se donnent un gouvernement qui refusent leur diktat austéritaire, ils imposent un coup d’état financier. La commission européenne veut maintenant aller plus loin : se passer de l’approbation des peuples et même des parlements nationaux qu’ils se donnent. C’est ainsi que la commission entend procéder pour les accords de traité de libre échange TTIP et TISA. A vouloir substituer la souveraineté des marchés à celle des peuples, on tombe dans une nouvelle forme de totalitarisme. C’est le cours pris par l’UE. C’est pour cela qu’il faut rompre avec cette construction européenne là. Le PG s’oppose à cette décision et exige de François Hollande qu’il la récuse immédiatement. Nous exigeons au contraire un référendum sur ces accords transatlantiques. Nous appelons à la mobilisation des marches européennes qui convergeront vers Bruxelles les 16 et 17 octobre notamment sur cette question.