Les vandales sont au gouvernement !
Manuel Valls est allé un cran plus loin dans son soutien inconditionnel à la Direction d’Air France contre les salariés. En faisant des salariés et des syndicalistes les responsables de la situation de l’entreprise, Manuel Valls n’est plus un premier ministre, c’est un actionnaire.
Car de quel côté sont ceux qui vandalisent Air France ? C’est bien le Président lui même qui a échangé la vente de Rafales au Qatar contre des droits à concurrencer Air France par Qatar Airways. Alors que d’autres pays soutiennent leurs compagnies en baissant les redevances aéroportuaires, le gouvernement lui, les augmente. Pour ne rien dire de l’adhésion à des règles européennes libre-échangistes qui prive notre compagnie aérienne de toute aide alors même que partout dans le monde les Etats soutiennent les leurs.
Et ce serait aux salariés de payer pour ces errements? Rappelons que le directeur adjoint du cabinet de Manuel Valls est pressenti pour devenir … DRH d’Air France! Le gouvernement n’est plus seulement complice de la casse de l’entreprise, il en est acteur.