Dans son étude de la présentation du projet de loi de finances 2016, le mensuel Alternatives économiques donne la mesure de la politique d’austérité qui frappe l’éducation nationale et l’université.
Loin des promesses de 2012, l’étude des dépenses en valeur nominale de l’Etat qui permet de mesurer l’effort réel de la Nation accordé à tel ou tel poste de dépense, indique que le budget 2016 de l’enseignement scolaire sera en baisse de 1,4%, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2,5%.
Il manque donc 1,32 milliard d’euros pour garantir une part constante de PIB consacrée à l’éducation nationale et l’enseignement supérieur dans le budget 2016. Voilà qui contribuerait pourtant à répondre à l’urgence : améliorer les conditions d’apprentissages des élèves et des étudiants, créer les postes promis et jamais réalisés, augmenter les salaires des personnels.