Cameron avait son plan B, le Brexit, vite construisons le nôtre
Inébranlable avec Alexis Tsipras, l’UE aura donc quasiment tout concédé à David Cameron.
Bien sûr la nature du compromis n’est pas le même : les exceptions concédées à la GB sont parfaitement solubles dans l’Europe libérale. Elles cautionnent même un peu plus les traités européens.
Mais il y a quand même une leçon à retenir : cette fois c’est le premier ministre qui tenait le révolver avec son plan B, la menace d’un Brexit.
Il n’y a pas la moindre possibilité de sortir du carcan ordo-liberal qui étouffe les pays européens sans plan B, c’est à dire de solutions applicables unilatéralement dans les Etats membres de l’UE en rupture avec les traités.
C’est ce à quoi nous nous sommes attelés en organisant le premier sommet du plan B à Paris les 23 et 24 janvier derniers appelé par Jean-Luc Mélenchon, Zoé Kostantopoulou, Oskar Lafontaine, Stéphano, Fassina, Yanis Varoufakis .
Après ce succès, se tient ce week-end à Madrid le 2ème sommet internationaliste du plan B.
Le PG y sera représenté par Eric Coquerel, coordinateur politique, accompagné de Sophie Rauszer, membre du bureau permanent du sommet du plan B, et Christian Rodriguez.