9 Octobre 18h30 : Solidarité avec le peuple grec !

A l’occasion de la visite d’Angela Merkel à Athènes demain pour venir soutenir le gouvernement de Samaras dans sa volonté d’imposer le mémorandum contre la volonté du peuple grec, la préfecture de police d’Athènes a décidé d’interdire les manifestations dans le centre d’Athènes ainsi que dans la zone de l’aéroport et annoncé un dispositif policier invraisemblable.

Déjà au Québec, le gouvernement n’avait pas hésité à faire voter des restrictions au droit de manifester pour imposer sa réforme libérale aux étudiants mobilisés. Le gouvernement de Rajoy en Espagne a annoncé réfléchir à une modification législative pour les mêmes raisons. Le gouvernement chilien n’a pas hésité à utiliser des dispositions de la loi antiterroriste contre la jeunesse chilienne mobilisée. C’est maintenant au tour du gouvernement grec d’utiliser un décret législatif  « sur les rassemblements publics » datant de la dictature militaire.

Tous ces gouvernements montrent ainsi leur vrai visage : ils sont prêts à tout y compris à l’utilisation de la force, pour imposer leur politique libérale malgré le rejet massif de la part des peuples. A l’union des gouvernements européens pour imposer à tous les pays de l’UE leurs politiques austéritaires, nous répondons par la solidarité des peuples d’Europe.

Le Parti de Gauche appelle ses militants et tous ceux qui rejettent ces politiques à exprimer leur solidarité avec le peuple grec, aujourd’hui 9 octobre à 18h30 à proximité de l’ambassade de Grèce, place de l’Uruguay, 75016 Paris (métro Kléber ou Iéna)


Appel unitaire

Le 9 octobre Angela Merkel vient à Athènes afin de soutenir le fragile gouvernement de Samaras sur le point d’adopter un nouveau mémorandum aux conséquences criminelles. Le peuple grec l’accueillera de manière pacifique et massive en envoyant un message de résistance aux politiques néolibérales en Grèce ainsi que dans toute l’Europe et le monde entier.

La visite d’Angela Merkel à Athènes constitue une provocation pour lepeuple grec qui subit de plein fouet les politiques barbares du mémorandum, promulguées dans la zone euro sous l’hégémonie du gouvernement allemand.

Le nouveau paquet de mesures barbares dans le cadre du mémorandum et le budget 2013, le plus antisocial de l’histoire de la Grèce, a les caractéristiques d’un coup prémédité et criminel contre la quasi-majorité du peuple grec puisqu’il ajoute encore de la barbarie à la barbarie : les patients souffrant des maladies chroniques se voient privés de soins et de couverture sociale, les suicides se multiplient, le chômage et la pauvreté explosent alors que les fermetures d’entreprises, la paupérisation généralisée, la multiplication vertigineuse du nombre de SDF, la dépression et le désespoir de la plupart complètent ce tableau apocalyptique.

Avec une annonce qui rappelle la période de la dictature des colonels, la préfecture de police d’Athènes a interdit tout rassemblement et manifestation à Athènes de 9h du matin jusqu’à 22h du soir pour des raisons de sécurité publique et de préservation de la vie socioéconomique de la capitale. Cette décision a été prise dans le cadre du décret législatif de la dictature militaire « sur les rassemblements publics » 794/1971.

Contre l’Europe Austéritaire et totalitaire, mobilisons nous ! Construisons un front de RESISTANCE pour une autre Europe, une Europe de la paix, du travail,des droits démocratiques et sociaux, de l’égalité entre les sexes, une Europe dela démocratie, de la solidarité et de l’écologie.

Le collectif des militants de Syriza à Paris appelle à un rassemblement le 9 Octobre à 18h30 à la proximité de l’ambassade de Grèce, place de l’Uruguay, 75016 Paris (métro Kléber ou Iéna) en solidarité avec le peuple grec en lutte contre l’instauration d’un état d’exception en Grèce et notamment contre l’interdiction à manifester imposée par le gouvernement, une décision dans la ligne droite de la dérive autoritaire qui accompagne la mise en place des politiques d’austérité.

Premiers signataires : Parti de Gauche, PCF, collectif des militants de Syriza à Paris, FASE