État-major de la guerre contre les salariés
Au forum économique mondial de Davos, le FMI prône, par le biais de sa présidente Christine Lagarde, une intégration des réfugiés au marché du travail européen sans salaire minimum.
Après les travailleurs détachés – plus de 400 000 en France, , autorisés légalement à travailler sur le territoire national à des conditions défavorables pour les salariés de France –, après l’accord de libre-échange Union Européenne-Ukraine qui conduira au plus important dumping social jamais vu sur le continent, il s’agit là de profiter de la misère immense de migrants comme d’un levier économique pour peser sur les salaires et parvenir au moins-disant social dans le seul but d’augmenter les profits des actionnaires.
Au même moment à Davos, Macron, plus fort que Sarkozy, propose de… travailler plus pour le même revenu, à savoir, de revenir sur la loi des 35 heures sans modification de salaire.
Ces mesures, dans un pays qui compte plus de 9 millions de pauvres, plus de 5 millions de chômeurs et 4 millions de mal-logés ne peut conduire qu’à une guerre sociale dramatique.
Le patronat et ses affidés de l’oligarchie UE-FMI-Macron-Valls utilisent la misère mondiale pour introduire la concurrence entre les salariés sur le sol de notre pays. L’immigration qu’ils favorisent cherche à casser les acquis sociaux des travailleurs de droit français. Il est grand temps de condamner lourdement les employeurs voyous embauchant sans contrat de travail et de régulariser les travailleurs sans papiers.
Dans la Suisse des évadés fiscaux – 38 000 comptes pour un détournement de 12 milliards d’euros rien que pour UBS – les riches et les puissants organisent la saignée des simples citoyens plutôt que de réformer la finance mondialisée que menace de s’effondrer comme en 2008.
Il est urgent de changer de politique et de responsables politiques !