La métropole du Grand Paris et le venin de la "cogouvernance droite-gauche"
La métropole du Grand Paris a été installée ce vendredi 22 janvier et avec elle, le venin de la co-gouvernance droite-gauche.
Si Patrick Ollier a bien été élu président, les 20 vice-présidences ont été réparties dans l’entre-soi de la Caste : du PS à EELV en passant par le PCF ou Ensemble !, ils ont tous croqué avec la droite au Grand Paris post-démocratique.
Les ballons d’essai lancés par le Premier ministre aux régionales pour instiller la co-gouvernance droite-gauche atterrissent donc quelques semaines plus tard seulement dans les métropoles et les intercommunalités.
D’Anne Hidalgo à Luc Carvounas (PS) en passant par Michel Leprêtre (PCF) ou Daniel Breuiller (EELV), qu’ils le théorisent ou qu’ils courent après les places, ce ralliement derrière une même politique qui s’imposerait à tous est destructeur. Il sème la confusion chez les citoyen-ne-s et les destitue de leur pouvoir souverain en faisant croire qu’il y a des décisions qui s’imposent à tous indépendamment des orientations défendues.
Le Parti de Gauche refuse de se plier à cet abandon démocratique et combattra ces politiques qui font disparaître le politique derrière la technocratie. Il refuse de substituer au gouvernement des idées cette « co-gouvernance » du consensus au centre anesthésiante qui occulte la volonté populaire.