Élection du nouveau président de l’Université de Créteil – un échec à la politique des fusions
Le Parti de Gauche se félicite de la décision du Conseil d’administration de l’Université de Créteil (Upec) de résister aux injonctions politiques et gouvernementales en élisant Olivier Montagne comme président de l’université de Créteil. Il signe l’échec du discours de campagne de Bartolone, fidèle soutient du président sortant de l’Université de Créteil, Luc Hittinger, premier artisan du projet de fusion. Il signe également la faiblesse de Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France et initiatrice en 2007 des regroupements « volontaire » des universités dans les défunts PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur).
Ce résultat est un signal clair envoyé aux autorités de tutelle que le projet de fusion des universités de Créteil et Marne-la-Vallée est un projet mortifère pour les deux établissements, plusieurs formations risquant d’être supprimées suite à la prétendue « rationalisation » des parcours de formation. C’est le résultat d’une prise de conscience des personnels et des étudiants que la mise en place d’un regroupement passe par des hausses de frais d’inscription, des suppressions de postes, de cours ou de filières, la réduction des crédits pour la recherche…
Le Parti de Gauche rappelle son opposition aux processus de regroupement actuels des universités sous forme de fusion ou de COMUE. Cette démarche ne conduira qu’à un affaiblissement du modèle universitaire français et à l’augmentation des inégalités en éloignant les lieux de formations universitaires des étudiants.