L’ouverture des négociations en vue d’un accord de libre-échange entre l’UE et la Tunisie voté par le Parlement européen ce jour poursuit le travail annexion économique amorcé par le FMI imposant des réformes pour l’octroi de 300 millions d’euros de prêt au titre d’assistance macrofinancière (AMF).
Claqué sur le modèle des « accord de libre-échange approfondi et complet » (ALECA) cet accord prévoit entre autre l’abolition totale des droits de douanes, régulations et aides d’Etat. Mais comme pour le Grand Marché Transatlantique le mandat de négociation est tenu secret au mépris des populations concernées.
Pour soutenir la révolution tunisienne, plutôt que de piller son économie, l’UE devrait annuler sa dette illégitime !
L’UE doit cesser sa politique d’annexion économique de son voisinage au prix des soubresauts sociaux et des destructions qu’elle provoque. Il est temps de proposer un partenariat respectueux de son indépendance et contribuant au bien-être de la zone méditerranéenne.