La centrale nucléaire de Fukushima était considérée comme très sûre. Il aura suffit d’un séisme suivi d’un tsunami pour provoquer le plus grand désastre nucléaire après Tchernobyl démontrant que la sécurité absolue n’existe pas dans le nucléaire.
Aujourd’hui en France, les incidents se multiplient dans des centrales vieillissantes. Cela n’empêche pas Ségolène Royal de vouloir prolonger leur durée de vie de dix ans. L’obstination à promouvoir le nucléaire et maintenant les EPR amène le gouvernement à mettre en danger la survie d’EDF, au point d’entraîner la démission du directeur financier, pour venir au secours d’Areva dont les comptes sont plombés par le fiasco des EPR.
Pendant ce temps le développement des énergies renouvelables n’est pas à la hauteur des nécessités de la transition énergétique pourtant indispensable et qui pourrait créer jusqu’à 700 000 emplois en quelques années.
Le Parti de Gauche exige l’abandon de Flamanville et la fermeture de Fessenheim sans attendre.La sortie planifiée du nucléaire doit être mise en oeuvre au lieu de courrir le risque d’un nouvel accident nucléaire.
Eric Coquerel & Danielle Simonnet, co-coordinateurs politiques du PG, Martine Billard, SN à écologie, et Jean-Charles Lallemand, SN, seront ce vendredi au rassemblement place de la République à 17h30.