1er recul du gouvernement sur la loi Travail ; continuons la mobilisation jusqu’au retrait
Suite à l’importante mobilisation des salariés et de la jeunesse, le gouvernement a réécrit une partie de la loi Travail. Après avoir imposé de nombreuses réformes néolibérales, il n’arrive désormais plus à contourner la colère de la population.
La logique générale du texte n’a toutefois pas changé. La seule suppression réelle concerne le temps de travail des apprentis qui restera celui autorisé par la durée légale du travail. Sur le forfait jour dans les petites entreprises et sur le plafonnement des indemnités prud’homales, le recul est en demi-teinte.
Le texte reste entièrement orienté vers l’intérêt des grandes entreprises. Les licenciements vont être facilités et les accords collectifs pourront déroger au code du travail en défaveur des salariés. La précarisation des jeunes va s’aggraver.
M. Gattaz ne s’y trompe d’ailleurs pas en se déclarant satisfait que « la sécurisation des licenciements soit maintenu ». La loi Travail ouvre la voie à un bouleversement considérable du modèle social français : avec elle le code du travail n’a plus pour rôle de protéger les salariés et les normes sont inversées.
Le Parti de Gauche continue à exiger le retrait intégral de cette loi et soutient activement les mobilisations qui vont dans ce sens, notamment le 17 mars et le 31 mars.