Les « Panama papers » donnent la preuve de ce que nous affirmons : ce monde est organisé par et pour les puissants à leur seul usage et bienfait. La fraude fiscale mine le monde et met les États en péril. Si les impôts et cotisations sociales etaient payés par tous, il n’y aurait plus aucun déficit des budgets des États ni des comptes sociaux.
Sur qui compter pour faire la guerre aux fraudeurs ? Que chacun se souvienne qu’en 2008, au G20, Obama et Sarkozy prétendaient mener une « lutte implacable contre les paradis fiscaux ». Une liste noire de onze pays, dont Panama, avait été établie, qui fut bien vite close et effacée : tout le monde était censé s’être mis aux normes…. Mensonge et enfumage comme d’habitude. Et le Luxleaks ? Et Clearstream après le magnifique travail de Denis Robert ?
Ici, avec les « Panama papers », ce qui est curieux c’est de voir qu’il n’y a pas un seul nord américain puissant dans la liste donnée par les journaux. Ouf ! D’ailleurs la liste des États mentionnés est tout à fait politiquement correcte. On voit bien qu’il n’y a pas de voyous dans certains pays. Est-ce crédible? La presse libre est-elle si indépendante ?
Après Snowden et Assange, c’est la troisième fois que nous avons le plaisir d’avoir des listes expurgées par les journaux. D’ailleurs Wikileaks lance par tweet un sondage : tout le monde doit-il accéder à toute la liste ou bien seuls les journaux qui en présentent une analyse doivent-ils continuer à pouvoir consulter cette liste intégrale ? Une vérité en cache souvent une autre dans le monde actuel.