Total a eu la peau de Petroplus
Le tribunal de commerce de Rouen vient de décider de la liquidation au 5 novembre de la raffinerie de Petoplus à Petit-Couronne mettant ainsi 470 salariés de la raffinerie et avec les emplois induits près de 1500 salariés au chômage alors qu’un repreneur avait déposé une offre valide.Mais l’Union française des industries pétrolières (UFIP) et Total en particulier ne voulaient pas du maintien de cette raffinerie. L’apparition d’un concurrent sur le marché au moment où Total prévoit d’abandonner quatre de ses raffineries en France tout en en construisant une gigantesque en Arabie Saoudite en vue d’exporter vers l’Europe n’était pas supportable.
En effet les majors du pétrole veulent fermer peu à peu toutes les raffineries de France et d’Europe pour pouvoir augmenter leurs profits en raffinant dans des pays à bas coûts salariaux et environnementaux comme le Moyen-Orient ou l’Asie. Pendant ce temps le prix de l’action Total a bondi !
Le Parti de Gauche demande au gouvernement d’intervenir pour que la reprise et le redémarrage de Petroplus se fasse. L’intersyndicale a clairement démontré avec beaucoup de responsabilités pendant ces huit derniers mois que la poursuite du site était possible et rentable. A défaut, et après Arcellor-Mittal, PSA et Sanofi, le ministère du redressement productif deviendra le ministère du renoncement persistant.
Le Parti de Gauche réaffirme sa solidarité avec les salariés de Petroplus et leur intersyndicale.