Le Medef peut être content : le changement est à son profit
Décidemment le Medef parle beaucoup à l’oreille du gouvernement et, hélas, est nettement plus écouté que les syndicats. En effet les propositions de Jean-Marc Ayrault lui feront plaisir puisqu’il s’agit de la reprise d’un de ses scénarii.
Le gouvernement a choisi son camp en érigeant le coût du travail comme variable d’ajustement alors qu’il était possible de faire une réforme fiscale rétablissant plus de progressivité et de justice fiscale.
On ne s’étonnera donc pas des mesures proposées :
- un nouveau cadeau indifférencié aux entreprises avec 20 milliards d’impôts en moins
- 10 milliards de dépenses publiques en moins qui s’ajoutent aux restrictions déjà prévues
- 10 milliards d’impôt en plus pour les ménages dont 7 milliards de TVA
La hausse de la CSG n’est que momentanément écartée car réservée pour le budget de la sécurité sociale.
La suppression de la TVA sociale de Nicolas Sarkozy n’aura pas fait long feu… remplacée par une hausse qui s’appliquera aussi à des produits d’usage quotidien, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire.
Ces annonces ne font que renforcer notre opposition au budget proposé par le gouvernement.
Le Parti de Gauche sera mobilisé le 14 novembre pour la journée européenne contre l’austérité aux côtés des salariés et de leurs syndicats.