François Hollande s’obstine dans l’erreur et refuse tout affrontement avec le pouvoir de la finance
F. Hollande a réaffirmé son obstination à se couler dans le moule libéral européen dessiné par le TSCG. En mettant comme priorité la lutte pour la compétitivité, la question de la dette et le coût du travail, il montre qu’il n’a pas l’intention de changer son orientation erronée. Il annonce même qu’en cas de croissance moindre que celle espérée, il ne dérogera pas à la règle des 3% ! Cette obstination est la récession assurée.
Au contraire, il a aussi annoncé la poursuite de la réduction des dépenses publiques, à hauteur de 60 milliards !, sous le prétexte fallacieux que celles-ci n’ont pas permis de vivre mieux qu’il y a cinq ans. Il a juste oublié que la population augmentait régulièrement et que le problème de fonds est l’objet de ces dépenses. Oui il faut plus de services publics, plus de justice sociale, une réorientation écologique de l’économie. Sa vision strictement comptable ne rompt donc pas avec les discours de droite.
Quant à son appel à la coopération entre salariés et actionnaires serait risible s’il ne traduisait son refus d’affronter réellement la finance. La lutte pour rétablir plus de justice entre la part des salaires, celle des investissements et celle des dividendes n’est définitivement pas au programme de ce gouvernement.
L’utilisation de pirouettes humoristiques pour éviter de répondre au fonds montre l’incompréhension de l’urgence écologique.
Espérons qu’au moins sur le sujet de la réforme de la constitution, le Parti de Gauche se sera pas une fois de plus ostracisé dans les consultations annoncées.
Plus que jamais, le Parti de Gauche invite l’ensemble des citoyens et citoyennes à se mobiliser et à se joindre nombreux demain, mercredi 14 novembre, à la journée européenne contre l’austérité.