La mission d’observation de l’Union Européenne vient de rendre son rapport suite aux élections présidentielles gabonaises.
Ce rapport est accablant, tant sur la fraude avérée d’Ali Bongo que sur le processus criminel qui a entouré le scrutin.
La souveraineté du peuple gabonais doit être respectée !
Participant à la conférence de presse de Mme Ndong, représentante de M. Ping, le PG représenté par sa coordinatrice Danielle Simonnet a dénoncé la passivité des autorités françaises face à la fraude électorale et aux exactions du pouvoir Bongo, ainsi que sa passivité vis à vis de ses ressortissants français emprisonnés au Gabon.
Au lieu de s’être empressée de reconnaître l’élection d’Ali Bongo, la France s’honorerait au contraire d’être à la pointe des initiatives que doit prendre l’UE, notamment au travers d’une résolution de non reconnaissance du résultat du scrutin et de poursuites au vu du rapport accablant de la mission d’observation.
Jean Luc Mélenchon avait exprimé, dès le premier rassemblement à Paris à l’issu du scrutin, sa solidarité pleine et entière avec l’exigence du peuple gabonais au respect de sa souveraineté populaire.
Un des enjeux de la présidentielle de 2017 doit être de permettre une totale réorientation de la politique étrangère de la France au service de la souveraineté des peuples africains, de leurs états et de leurs économies, en rupture avec la Françafrique et la servilité vis à vis des multinationales.
