Ce soir François Fillon a sorti les grands classiques pour se défendre de l’enquête ouverte pour suspicion d’emploi fictif de sa femme : il serait seulement la victime d’un complot. Avant lui un Cahuzac, par exemple, a excellé dans ce rôle.
En octobre 2016, la femme de François Fillon expliquait ne s’être « jamais impliquée dans la vie politique de mon mari ». A l’inverse, ce soir François Fillon nous apprend qu’elle aurait été en réalité une sorte de directrice de cabinet depuis 81, d’abord bénévolement puis très largement rémunérée. A minima une des deux déclarations est donc un mensonge. D’autant que cela n’explique pas son embauche par le suppléant de F. Fillon lorsque celui-ci est devenu ministre. Enfin il est surprenant que ces emmplois s’arrêtent justempent lorsque la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique a été mise en place.
C’est à la justice qu’il appartiendra de distinguer le vrai du faux. Mais cette affaire supplémentaire est une raison de plus de militer pour en finir avec la 5ème république. Elle est celle de l’impunité générale dans laquelle se sentent trop d’élu-e-s.
C’est pourquoi le Parti de Gauche soutient une 6ème république dans laquelle la politique restera un engagement impliquant le plus grand nombre possible de citoyen-ne-s, grâce au non-cumul de mandats y compris dans le temps, et non une « carrière » ou pire un métier.
Sur les sujets de l’affaire Fillon, le PG rappelle que le programme de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise prévoit, notamment, de supprimer la réserve parlementaire. Il est évident qu’il faudra également interdire l’emploi d’une personne de sa famille par un-e élu-e.