Un Président de fermeture
La nomination d’Olivier Schrameck à la tête du CSA n’augure rien de bon pour le pluralisme politique dans l’audiovisuel.
Le futur président du CSA est un adepte du verrouillage. Membre de la commission Jospin, il vient de demander la fin de l’égalité des temps de parole dans la période dite « intermédiaire » qui précède le début de la campagne officielle.
Au nom du principe libéral selon lequel il faudrait laisser faire les chaînes, cette proposition veut aggraver le verrouillage médiatique au profit des candidats du PS et de l’UMP dont les statistiques du CSA montrent qu’ils ont déjà été surreprésentés dans la dernière campagne présidentielle.
Sur les libertés audiovisuelles aussi, nous demandions le changement. Force est de constater qu’il n’est pas là maintenant.