Retour sur le Sommet de Rome : l’UE on la change ou on la quitte !
Les 11 et 12 mars derniers s’est tenu à Rome le 4ème sommet du plan B pour l’Europe. Il a été organisé sur la colline du Capitole, là même où a été signé le traité de Rome 60 ans auparavant. Alors que le traité de 1957 amorçait une intégration européenne fondée sur le libre-échange et la mise en concurrence des travailleurs, il s’agit désormais d’en inverser le cours : nous voulons, avec nos partenaires européens, établir en Europe un espace de justice sociale, de démocratie et de coopérations. C’est le sens du programme porté par Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise dans le cadre de l’élection présidentielle. A l’issue du sommet, une déclaration commune, a été adoptée. Cette déclaration articule la stratégie du plan A et du plan B à l’échelle européenne, tout comme elle est articulée à l’échelle française dans le programme l’Avenir en commun : le plan A propose une réorientation profonde de l’UE tandis que le plan B, à la fois levier dans le rapport de force et solution concrète pour les pays européens, implique une rupture et un désengagement. Les signataires de la déclaration s’engagent également à renforcer le réseau Plan B, pour en faire un forum ouvert de préparation de politiques alternatives crédibles pour les peuples. Le prochain sommet du plan B aura lieu à Lisbonne en octobre 2017, 10 ans après la signature du traité de Lisbonne. D’ici là, nous menons campagne pour Jean-Luc Mélenchon puisse réorienter profondément l’Europe en tant que président de la République française.
Jeanne Chevalier, Secrétaire nationale du Parti de Gauche à l’économie et au Plan B