Ce jeudi 06 avril, le conseil d’administration d’EDF, avec l’aval de Ségolène Royal, a confirmé le principe de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
L’enthousiasme de la ministre est un leurre ! La réalité est tout autre !
Ce projet de fermeture est en réalité conditionné à la mise en service de l’EPR de Flamanville – dont le chantier accumule les déboires et a déjà plusieurs années de retard – c’est-à-dire à compter de 2019, comme l’explique le décret portant abrogation de l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim.
Le Parti de Gauche rappelle qu’il est plus que temps d’organiser la sortie planifiée du nucléaire en stoppant immédiatement le chantier de Flamanville et en commençant par fermer les réacteurs nucléaires les plus anciens comme celui de Fessenheim, dont nous rappelons au passage qu’il est situé sur une faille sismique !
Remplacer à terme une centrale dangereuse par un réacteur approximatif, voilà bien la preuve de l’inconséquence de ce gouvernement en matière de production d’énergie.
Cette promesse de campagne de François Hollande, sans cesse repoussée, de la fermeture de cette centrale n’aura finalement pas été tenue pendant ce quinquennat !
Jean-Luc Mélenchon, dont nous soutenons la candidature à l’élection présidentielle, s’est engagé à une véritable révolution énergétique et souhaite orienter la France vers le 100 % renouvelable à l’horizon 2050, en mettant en œuvre une planification donnant la priorité aux mesures de réduction de la consommation d’énergie, remettant en cause notre modèle productiviste, et au développement des filières d’énergie renouvelable, tout ceci en totale indépendance des intérêts d’EDF qui n’a cessé de dicter ses orientations aux différents ministres chargés des questions énergétiques.
Il est temps de changer la vision de notre Avenir commun !
Brigitte Blang et Xavier Pozzovivo, coresponsables commission écologie du Parti de Gauche