Interpellé par des usagers de la ligne B du RER qui connaissent mon parcours professionnel, je me dois encore une fois d’affirmer que 1,5 millions de voyageurs quotidiens sont méprisés de la façon la plus abjecte, malgré des promesses électorales, systématiquement utilisées, et jamais réalisées.
Le fameux deuxième tunnel à Châtelet, seul ouvrage susceptible de résoudre l’épouvantable situation vécue actuellement par des milliers de citoyens au quotidien, avait pourtant trouvé comme supporters zélés, tant Valérie Pécresse, actuellement Présidente de la région Ile-de-France, que Jérome Guedj, ex Président du Conseil Général en Essonne (Massy Palaiseau, Massy Verrieres, Palaiseau, Palaiseau Villebon, Lozère, Guichet, Orsay etc …).
Lorsqu’en 2004, j’ai interpellé le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, le coût de cet ouvrage était évalué à 500 millions d’euros. Il est aujourd’hui question de plus de 2 milliards.
Quand, dans les années 2008, le schéma directeur ligne B envisageait un coût du Grand Paris Express à une vingtaine de milliards, il est actualisé de nos jours à plus de 30 milliards.
Peut on rappeler que l’urgence en matière de transport et de considération écologique passe par la construction de ce deuxième tunnel ?
Doit-on rappeler que le Parti de Gauche et la France Insoumise n’ont eu de cesse de placer l’enjeu de la planification écologique comme essentielle pour l’avenir en commun et le vivre ensemble ?
Est-il permis de s’interroger sur les priorités à donner quand des milliers de citoyens meurent à la suite d’une pollution excessive ?
Plus que jamais, cet enjeu qui est boudé par les candidats aux deuxième tour de la présidentielle, restera ma priorité, dans l’intérêt du plus grand nombre. Il suffit pour cela de faire valoir du courage politique et un intérêt véritable pour la collectivité.