Une fois de plus l’extrême droite montre son vrai visage, celui de la violence armée.
La presse se fait écho aujourd’hui de l’arrestation de militants d’extrême droite soupçonnés de fomenter des attentats contre nos concitoyens de confession musulmane ou des hommes politiques, dont Jean-Luc Mélenchon ou Christophe Castener. L’un d’entre eux a, selon le journal Le Monde participé à la campagne présidentielle du Front National pour Marine Le Pen.
Ces informations confirment une tendance observée ces dernières années à la montée de la violence d’extrême droite. Ces militants regroupés sous diverses étiquettes multiplient les provocations et en appellent à assumer une part de violence contre les militants de gauche, les migrants et leurs soutiens. Derrière l’appellation d’identitaires ils se structurent, et forment parfois de véritables milices, n’hésitant pas à parader dans les rues des grandes villes, où des incidents et des agressions ont eu lieu : à Marseille, Lyon par exemple. Ils ouvrent des locaux provoquant des troubles à l’ordre public comme à Lille, Paris ou Lyon. Ils n’hésitent pas à affronter les rassemblements de soutiens aux migrants et ont pu perturber des manifestations lors de la loi travail. Lors des manifs pour tous on a pu observer leurs violences en fin de rassemblement.
Le Parti de Gauche en appelle solennellement aux autorités pour que toutes les enquêtes soient menées pour établir la responsabilité de ces groupes dans les violences récentes, et prendre les mesures d’interdiction qui s’imposent.