Quand le Ministère des Transports organise les « assises de la mobilité », en vue de la rédaction d’une nouvelle loi, qui choisit-il pour co-présider l’atelier sur les mobilités connectées ? Un actionnaire de HEETCH, Monsieur Yann Marteil, directement intéressé par une modification de la loi, société qui a par ailleurs été condamnée au tribunal pour ne pas respecter la loi !
La société Heetch avait lancé une plateforme pour permettre à des particuliers de faire du transport de personnes à titre onéreux au mépris de la réglementation de la profession de taxis, déjà largement concurrencée de façon déloyale par les plateformes de VTC (Véhicule de tourisme avec chauffeur) type Uber ne respectant déjà pas la loi leur interdisant la maraude électronique. Heetch et ses fondateurs avaient été condamnés en mars à verser plus d’un demi-million d’euros au total pour plusieurs chefs : complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, pratique commerciale trompeuse et, enfin, organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. Mais la société vient de lever dix millions d’euros et entend relancer de nouvelles plateformes de mises en relation…
Pour les transports comme dans les autres secteurs, exigeons que l’Etat soit garant de l’intérêt général, de la défense des services publics, du respect des réglementations des métiers, des obligations sociales et fiscales des entreprises privées ! Ce n’est pas aux lobbys de co-présider les concertations des ministères et encore moins le futur travail législatif !
Macron est bien le président des lobbys qui veut imposer l’ubérisation de notre société !