Solidarité internationaliste avec Afrin et le Rojava

En toute illégalité au regard du droit international, le président turc Erdogan va intensifier son offensive en Syrie en collusion avec les djihadistes en assiégeant la ville d’Afrin défendue par les combattants des YPG ; il menace également de s’attaquer à Manbij son objectif véritable. Les populations civiles seront les premières à en payer le prix fort. L’armée turque ne peut agir impunément qu’avec le soutien tacite des États-Unis d’Amérique et de l’OTAN, dont la Turquie et la France sont membres. Le Parti de Gauche dénonce le silence du gouvernement français, prisonnier, tant de son appartenance à cette organisation, que de l’accord crapuleux sur les réfugiés signé entre la Turquie et l’Union européenne.

Alors qu’Erdogan envoie sa jeunesse se faire tuer au Rojava syrien pour des intérêts nationalistes et intégristes qui ne sont pas les siens, il muselle les peuples de Turquie, la démocratie et l’État de droit en jetant en prisons des dizaines de milliers d’opposants et d’intellectuels. Ce 20 février, pour la quatrième fois en un an, il  a interdit aux ambassades et aux délégations internationales, entre autres composée pour le Parti de Gauche des Secrétaires nationales Corinne Morel-Darleux et Laurence Pache, d’être présentes aux procès public des dirigeants du HDP.

Comme cela a déjà été démontré à Kobané et  très récemment à Raqaa, les forces démocratiques kurdes et leurs unités combattantes mixtes YPG/ YPJ  sont nos alliées les plus sûres contre les barbares de Daesh et d’Al-Qaida.