La décision du Conseil d’État du 11 avril 2018 de rejeter les requêtes déposées contre la déclaration d’utilité publique de la ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux est dramatique car, au-delà de l’inutilité des LGV Bordeaux/Dax et Bordeaux/Toulouse et du scandale écologique que va occasionner la construction de ces lignes, à aucun moment, l’avis du Conseil d’État ne se réfère à leur financement.
À l’heure où la dette de la SNCF est exorbitante (environ 50 milliards d’euros), dette que le Gouvernement préfère imputer au progressiste statut des cheminots qui pourtant n’y est pour rien, comment concevoir une nouvelle dépense de plus de 12 milliards d’euros pour des LGV dont on n’a jamais vu par ailleurs qu’elles permettaient un meilleur trafic du fret et servaient à réduire le transports des marchandises par camions ?
En outre, quand, dans son édition du 12 avril 2018, le journal « Sud-Ouest » écrit, à propos de cette décision du Conseil d’État, que : « dans les Landes, les élus n’ont pas caché leur soulagement », le Parti de Gauche rappelle qu’il ne peut s’agir de tous les élus car, dans ce département, les élus membres du PG sont et restent opposés aux LGV.
Le secrétariat du Parti de Gauche dans les Landes.