Un nouveau plan social se profile dans la filière automobile. Malgré ses résultats confortables de 7,6 milliards de dollars en 2017 (en hausse de 65,4%) Ford a annoncé vouloir se séparer de son usine de Blanquefort en Gironde. C’est encore une fois une logique purement financière qui prime.
Comme de nombreuses autres avant elle, la multinationale américaine choisit de fermer un site plutôt que d’y investir, montrant une fois de plus que ces firmes n’ont que peu d’intérêt pour le maintien des emplois, des savoirs faire dans les pays où elle s’installent mais préfèrent supprimer des emplois pour « consolider leurs bénéfices ». Ce sont aujourd’hui 900 emplois directs et 3000 emplois induits qui sont concernés.
Cela est d’autant plus inacceptable qu’elle a perçu depuis 2013 pas moins de 50 millions d’euros d’aides publiques en échange du maintien de l’emploi sur le site. L’Etat doit se mêler de cette situation. On ne peut laisser indéfiniment faire ces professionnels de la prédation.
Le Parti de Gauche est aux cotés des salariés de Ford en lutte pour le maintien de leur site. Il appelle à manifester avec eux le 30 juin à 14h place Pey-Berland à Bordeaux