En Palestine, plus de 200 habitants de Khan Al-Ahmar ont été expulsés par l’armée israélienne. Hommes, femmes et enfants qui se sont opposés à cette expulsion ont été battus et arrêtés. On dénombre une trentaine de blessés, dont des cas graves. Le site de ce village, qui a déjà été soumis par le passé à des destructions partielles, est sous contrôle militaire. Sa destruction totale est désormais programmée.
Le prétexte selon lequel ce village construit avant la création d’Israël n’a pas fait l’objet d’un permis de construire est une manipulation qui ne saurait cacher la politique méthodique de déplacements de populations menée par Israël. Ces transferts forcés de palestiniens visent à étendre les colonies et à rendre impossible la création de l’État de Palestine. De nombreux villages palestiniens sont sous la même menace.
En déclarant par la voix de son Consul Général à Jérusalem, qui s’est rendu à Khan Al-Ahmar, que cette démolition est une « violation très claire des conventions de Genève » la France, aux côtés d’autres pays européens, a contribué à la suspension temporaire de la démolition du village.
Mais cette réaction est insuffisante. Face au caractère répétitif et revendiqué du piétinement du droit international et des droits humaines par Israël, elle doit se doubler d’une politique pacifique, mais efficace, de sanctions, dans le cadre notamment de l’appel BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), dont le Parti de Gauche est signataire.