Dans un Etat de droit, le droit à l’hébergement doit être effectif !

Au cours de l’hiver, la ministre de l’égalité des territoires et du logement avait annoncé que les personnes accueillies dans les structures d’hébergement d’urgence ouvertes durant la période hivernale ne seraient pas renvoyées à la rue.

Visiblement, cet engagement a été oublié et de nouveau le droit à l’hébergement est bafoué. A Rouen et à Rosny sous bois (93), des personnes hébergées ont été récemment informées de l’interruption de l’hébergement qui leur était proposé. Soutenues par des associations de personnes sans logis, elles se sont mobilisées et ont obtenu un délai de courte durée. Cependant, combien seront-elles dans les semaines à venir à se retrouver à la rue ?

Souffrant certainement d’une amnésie sévère, la ministre a aussi oublié de prévoir des solutions d’hébergement pour les 20 000 personnes qui, de longue date, tentent de survivre dans des bidonvilles sordides, insalubres et dangereux. Victimes d’un apartheid abominable, ces familles sont traquées jusqu’à épuisement par le ministre de l’intérieur qui n’hésite pas à proférer des mensonges à caractère raciste à leur encontre pour justifier sa politique absurde.

Comme sous les gouvernements de droite, le gouvernement PS /EELV par son ministre de l’intérieur mène la chasse aux pauvres tandis que sa ministre de l’égalité des territoires et du logement ignore le droit à l’hébergement instauré par le législateur. Cette stratégie est parfaitement inacceptable, surtout dans une période marquée par l’accroissement du chômage et de la précarité.

Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux personnes mal logées et sans logis et exige le strict respect du droit à l’hébergement. Dans cette perspective, l’Etat doit allouer sans délai les moyens nécessaires aux organismes à vocation sociale qui accueillent les personnes sans logis et mal logées.

Le Parti de Gauche appelle à soutenir le rassemblement,

Lundi 1er Avril 2013, à 14h, Place du Palais Royal, Paris 1er

Pour:

le respect du droit à l’hébergement et de la loi DALO,

l’application de la loi de réquisition,

l’arrêt des expulsions et la baisse des loyers