Unilever en remet une tasse ! Se battre pour garder son emploi, c’est un droit !
Et c’est ce que font les salarié-e-s de Fralib depuis le 28 septembre 2010, jour où Unilever a annoncé un « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » (PSE) qui entrainerait la fermeture du site de Gemenos et la disparition de la marque « Thé l’Eléphant ».
Unilever, qui n’a de cesse de mettre des centaines de travailleurs au chômage pour engraisser sans limites le portefeuille des actionnaires, continue sa répression envers les salarié-e-s de Fralib en assignant devant la justice pour la 4ème fois Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise, pour « atteinte à l’honneur » de la multinationale.
Son seul délit, depuis le début du conflit, c’est de continuer à lutter avec ses collègues et à porter le projet de reprise de l’entreprise sous statut coopératif. Leur seule et dernière revendication afin que ce projet aboutisse c’est qu’Unilever, qui veut se débarrasser de la marque « Thé l’Eléphant », la cède aux salarié-e-s afin qu’ils puissent reprendre leur outils de travail et continuer à maintenir l’emploi sur le site.
Le Parti de Gauche continue à poursuivre la lutte contre la répression du mouvement social en appelant les parlementaires à voter la Loi d’Amnistie des militants du mouvement social et sera présent avec les salarié-e-s de Fralib qui appellent à se rassembler devant le tribunal de Nanterre ce mardi 2 avril 2012 à 13 hrs en soutien à Gérard Cazorla.
Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)