Il est des combats nobles qui fatiguent, usent, abîment.
Ces combats sont le lot des lanceurs d’alerte qui subissent un suicide social pour avoir révélé des agissements et faits allant à l’encontre de l’intérêt général.
C’est le cas de Céline qui a voulu alerter les pouvoirs publics et l’opinion sur le sort de ces enfants en situation de handicap, ces oubliés de la République!
Le 1er novembre 2013, nous découvrons l’horreur l’indicible. Le récit les images nous font penser aux orphelinats roumains sous Ceaucescu…
Comment peut-on laisser faire de telles pratiques en France? Comment peut-on justifier ces actes de torture comme a essayé de le faire l’avocat de l’IME lors du procès de Toulouse? Comment peut-on détourner de l’argent public destiné à la modernisation de l’établissement et échapper aux contrôles des organismes de tutelle?
Aujourd’hui, nous réclamons justice pour tous les préjudices subis par Céline. Mais ce combat est également celui de Bernadette et des autres lanceurs d’alerte de ce même institut.
Nous nous battrons jusqu’au bout pour que justice soit faite pour tout ces enfants victimes de pratiques inhumaines, pour que leurs droits soient enfin respectés dans cette institution conformément aux droits de l’enfant.
Nous nous battrons pour que les parents des 5 enfants décédés puissent enfin obtenir des réponses et faire ce deuil.
Nous nous battrons enfin pour que les auteurs soient condamnés et irons à la cour européenne des droits de l’homme s’il le faut!
Danielle Simonnet, Éric Coquerel, Marie-Laure Darrigade