Le militant italien Vincenzo Vecchi a été arrêté le 8 août dans le Morbihan par la police française sur mandat d’arrêt européen. Il a été condamné par la justice italienne à 12 ans de prison pour avoir participé aux manifestations anti-G8 à Gênes, en 2001. La répression de la police lors de ces événements est aujourd’hui reconnue parmi les plus violentes, ce qui a valu à l’Italie d’être condamnée pour des actes de torture par la Cour européenne des droits de l’homme en 2015.
Vicenzo Vecchi réside en France depuis 13 ans et s’est parfaitement intégré dans le tissus local. A quelques jours du début du G7 de Biarritz, l’arrestation de la police française n’a rien d’anodin et révèle la volonté de la France de collaborer avec le gouvernement d’extrême-droite italien tout en s’adonnant à une épuration prédictive inacceptable en vue du G7. Ainsi l’allemand Luke S., travaillant à Dijon, a aussi été arrêté et expulsé en moins de vingt-quatre heures mardi 13 août en prévision du G7.
Le Parti de Gauche appelle toutes les personnes et organisations attachées au droit de manifester et à la liberté d’expression à se mobiliser et rejoindre les comités de soutien dans toute la France en vue de la prochaine audience prévue le 23 août. Vincenzo doit rester libre à Rochefort en Terre. Comme Mitterrand l’avait fait pendant les années de plomb, le pouvoir français doit refuser de livrer Vincenzo Vecchi à l’Italie de Salvini.