Le Parti de Gauche soutient les salariés d’EDF en grève contre le travail dissimulé
Lundi, à l’appel de Sud-énergie, les salarié-e-s ont entamé un mouvement de grève à la centrale nucléaire de Belleville (Cher), grève qui pourrait s’étendre aux autres centrales de la région : Dampierre-en-Burly (Loiret), Chinon (Indre et Loire) et Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-cher).
Ce mouvement est lié à une enquête ouverte contre EDF, pour « travail dissimulé, délit de marchandage et prêt illicite de main d’oeuvre » entre entreprises sous-traitantes intervenant à la centrale de Belleville, d’après le syndicat Sud-Energie. »
C’est sur la base de procès verbaux envoyés par l’ASN à l’inspection du travail que le procureur de la République de Bourges a fait procéder à des investigations.
Ces conditions de travail insupportables s’appliquent notamment et surtout aux salarié-e-s sous-traitants, qui sont en première ligne face aux dangers de la contamination et qui subissent en silence la dégradation d’une filière qui n’en finit pas de baisser ses coûts et de diluer ses responsabilités, au détriment de la sécurité des populations et du respect de notre environnement.
Ce mouvement de grève est donc un avertissement à EDF qui préfère faire des économies, au sacrifice de la sûreté et de conditions de travail satisfaisantes.
Le parti de gauche appelle le gouvernement et les autorités compétentes à intervenir en urgence pour qu’EDF obéisse immédiatement aux recommandations de l’ASN. La soumission à l’Intérêt Général ne concerne pas que les ouvriers du nucléaire mais avant tout celles et ceux qui ont la responsabilité des centrales.
Le Parti de Gauche réaffirme son soutien plein et entier à ces employé-e-s qui luttent et combattent pour la sécurité de tou-te-s, notamment face aux menaces de perte de leur emploi, et la nécessaire urgence d’un retour d’EDF, d’AREVA et du CEA sous la responsabilité totale de l’État.